Café politique: contre une vision décliniste de l’école, pour renouer avec une ambition émancipatrice, 20 avril
La maxime est bien connue : « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ! »Entre les analyses PISA soit disant incontournables ou l’approche exclusivement centrée sur les sorties du système éducatif sans diplômes, l’école de la République est la cible de d’attaques récurrentes. Parmi les plus récentes, actualisation d’une vision ancienne, l’idée se répand que l’école accroîtrait les inégalités. Une bonne manière de faire l’impasse sur des propositions concrètes de politiques contre les discriminations et les inégalités sociales, économiques ou fiscales auxquelles L’Avenir en commun s’attaque frontalement.
Pourtant tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes scolaires possibles. L’école de la République n’a pas été épargnée par les logiques libérales de réduction des coûts, par la réduction des personnels, la mise en concurrence des établissements ou le New public management. Avec la régionalisation des projets éducatifs, la poursuite de l’autonomisation des universités, la fin des horaires nationaux dans le secondaire ou la privatisation d’une partie du temps scolaire avec des rythmes scolaires plus éprouvant pour les enseignants comme pour les enfants le quinquennat qui s’achève n’a pas épargné l’école de la République.
A la différence des autres projets portés par les continuateurs de cette inspiration visant la transformation de l’école en marché, L’Avenir en commun propose de construire une école de l’égalité et de l’émancipation qui veut renouer avec le projet d’une démocratisation de l’école.
Nous vous invitons à en discuter et à en débattre.
Café politique
Jeudi 20 avril 20h30
Le Dumas Café
(201, Bvd Voltaire, 75011
Angle Bvd Voltaire/rue Alexandre Dumas)
Métro rue des Boulets -ligne 9