Une France périphérique marginalisée et désertée ? Mardi de l’insoumission (12 novembre)

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7795972762_des-gilets-jaunes-occupent-un-rond-point-pres-de-lyon.jpgLe GHS reprend son cycle de conférences et de débats sur les enjeux politiques et sociaux contemporains.

 

Une France périphérique marginalisée et désertée ?

 

Avec Nicolas Renahy, sociologue

Mardi 12 novembre 2019

18 h 30-21h00

Café de Paris

158 rue Oberkampf, 75011 Paris

Métro Menilmontant

9782707160126.jpgLe mouvement des Gilets jaunes est très implanté dans les zones rurales et périphériques, mobilisant des salariés issus du monde ouvrier, du tertiaire ou de la petite classe moyenne des indépendants. Comment peut-on analyser ce mouvement à la lumière des travaux de Nicolas Renahy ?

La catégorie de “classes populaires” que les Gilets jaunes contribuent à consolider signe-t-elle la fin définitive de la classe ouvrière ou doit-on considérer que celle-ci est engagée dans un processus de reconfiguration ?

Dans son livre “Les gars du coin”, Nicolas Renahy consacre un chapitre aux femmes ouvrères et aux relations difficiles entretenues avec les garçons. Il suggère ainsi que la crise du monde ouvrier n’est pas seulement économique et sociale, mais fragilise l’identité même des individus issus de ce monde. Les interrogations contemporaines sur la masculinité trouveraient-elles là une explication rarement avancée ?

Certains des jeunes ouvriers enquêtés par Nicolas Renahy ont connu des parcours scolaires cahotiques: échec scolaire, orientation professionnelle subie, déception des promesses de la démocratisation scolaire. La présidente de l’association Chemins d’avenirs, Salomé Berlioux, a été récemment missionnée pour réfléchir aux obstacles rencontrés par les jeunes qui habitent loin des villes dans leur orientation scolaire. Que penser de cette mission officielle ?