Nous sommes nous aussi des « gilets jaunes »
Appel d’enseignants d’établissements parisiens et de banlieue réunis le 20 novembre à Paris à rejoindre les « gilets jaunes » samedi prochain.
L’Education nationale en gilet jaune
Solidaires et en colère
Contre l’injustice fiscale, les inégalités sociales et le mépris de classe
Personnels de l’Education nationale nous sommes partie prenante du mouvement des « gilets jaunes », un mouvement populaire qui exprime notre ras-le-bol d’une fiscalité antisociale qui taxe les catégories populaires, fait des cadeaux indécents aux plus riches et détruit ce qui reste de service public. Personnels de l’éducation, jeunes, salariés, fonctionnaires, chômeurs ou sans emploi, nous sommes toutes et tous « gilets jaunes ».
Dans l’Education, les contre-réformes du lycée professionnel, du lycée et du bac c’est
Ø – 2600 postes d’enseignants, – 400 postes administratifs pour + 40 000 élèves cette année ;
Ø Des groupes/classes de 35 élèves par classe ;
Ø Moins d’heures pour les élèves, notamment des enseignements généraux en lycée professionnel ;
Ø De nouvelles spécialités illisibles, une offre géographiquement et socialement inégale ;
Ø Une remise cause du caractère national du bac et de son statut de premier diplôme universitaire donnant droit d’accès aux études supérieures publiques ;
Ø L’empêchement de poursuite d’étude pour les élèves des classes populaires comme pour les lycéens professionnels contraints à l’apprentissage régionalisé ;
Ø L’introduction massive du contrôle continu justifiant la sélection pratiquée depuis 2018 avec la plateforme Parcours sup ;
Ø La fermeture de l’accès du supérieur public aux élèves des classes populaires et des établissements périphériques.
Dans la Fonction publique, les contre réformes Macron, c’est
Ø La généralisation d’un recrutement contractualisé où le concours ne donnerait plus droit à un poste, comme dans la fonction publique territoriale ;
Ø L’application de la réforme des retraites par point serait une catastrophe pour les fonctionnaires – spécialement pour les enseigant.es entrées tardivement dans l’emploi et plus encore pour la majorité des collègues femmes qui connaissent beaucoup d’interruption de carrières : baisse de – 25 à – 32 % du montant des pensions, avec la fin de la garantie du niveau des pensions.
Dans l’Education comme dans la Fonction publique, dégelons enfin les salaires…
Ø La politique Macron dans la continuité de ses prédécesseurs, c’est la baisse du revenu net des Fonctionnaires, particulièrement des enseignants ;
Ø La politique du nouveau management public, c’est travailler plus et gagner moins, se fatiguer plus jusqu’au burn out.
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